CHRONIQUE : La petite monnaie de plus en plus rare dans le commerce et le transport en Côte d’Ivoire.

Incontournable, la monnaie s’impose comme moyen pour faciliter les échanges commerciaux. Malheureusement, force est de constater sa rareté inquiétante. C’est au quotidien que l’on assiste à des scènes opposant des personnes pour des questions de pièce de monnaie. À qui la faute ?

D’où l’urgence de s’interroger sur cette situation fort désagréable pour l’ensemble des usagers, surtout que durant ses dernières années le problème a pris de l’ampleur. Pourquoi la monnaie est si rare à Abidjan, dans le commerce et le transport ? Certains justifient la rareté de la petite monnaie à Abidjan par une rétention chez les petits commerçants qui vendent par la suite ces jetons à d’autres commerçants. D’autres personnes font état d’un circuit de fonte de pièces de monnaie en vue de la fabrication de bijoux. D’autres vont plus loin pour dire que les guichetiers des banques et structures de micro finances s’en servent à des motifs de corruption. La dernière thèse développée, c’est la thésaurisation, c’est-à-dire le fait de garder son argent en dehors du circuit économique. A côté de ce problème crucial, l’on se retrouve très souvent en face de certains commerçants et chauffeurs qui refusent les pièces de 250 FCFA qui sont pourtant acceptées dans tous les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Indexée dans cette crise la Direction nationale de la BCEAO soutien qu’elle met régulièrement des pièces de monnaie à la disposition de l’économie nationale, à travers notamment les banques, les régies financières de l’État, les pharmacies et les supermarchés

Il est clair que la quantité de petite monnaie offerte par la Banque centrale ne couvre pas les échanges des populations. Il est donc plus qu’urgent qu’une solution définitive soit trouvée à ce problème qui fragilise l’économie de la côte d’ivoire.

ELIE BENIE

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