POLITIQUE / HEBERGEMENT DE CHARLES BLÉ GOUDÉ : Me Claver N’Dri tue les rumeurs

Dans un entretien accordé à la chaîne Africa 24, le jeudi 21 février, Me N’Dry Claver n’y est pas allé du dos de la cuillère sur l’affaire du pays d’accueil de son client. Il a apporté des éclaircies sur les suspicions que tournait autour la question du pays d’accueil de Charles Blé Goudé.

Maitre N’dri Claver, était l’invité de la chaîne d’information Africa 24 dans l’émission TALK. Au cour de l’entretien, le journaliste a touché la question clef du pays d’accueil de Charles Blé Goudé qui n’est pas encore trouvé. Étant donné que cette question était sur toutes les lèvres en Côte d’Ivoire et a même fait l’objet de spéculations et d’interprétations de tout genre.

Selon l’avocat de Charles Blé Goudé, la procédure pour trouver un pays d’accueil à son client est lente parce que de tout le temps qu’a duré le procès, son équipe n’a jamais émise une demande de libération provisoire. Contrairement à la défense de M. Laurent Gbagbo qui l’a fait à 14 reprises. Ce qui leur a permis d’avoir des propositions même quand la cour ne donnait aucune suite à leur requête.

Or dans le cas de son client, rappel maître N’Dri, c’est maintenant que la procédure est lancé donc elle suit son cour. Il a toutefois insisté sur le fait que son client est un homme libre et que son équipe n’a aucune pression quant à la recherche du pays d’accueil ; cela est du ressort du greffe de la CPI.

Cette intervention dissipe toutes les rumeurs qui font état du refus de plusieurs pays européens quant à l’accueil de Charles Blé Goudé sur leur territoire.

Blé Goudé a d’ailleurs publié sur sa page Facebook, des photos de lui en compagnie de sa famille en train de faire les boutiques et jouer avec ses enfants dans un parc. En  ce qui concerne la suite du procès, Me Claver N’Dri a déclaré qu’il ne serait pas dans l’intérêt de Mme le procureur de faire appel de la décision de l’acquittement. Ce serait sage de sa part de chercher ailleurs les coupables de la mort de ces 3 000 personnes.

Par paterne Baï

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