Accusés d’avoir perturbés les cours, 7 enseignants de la Coordination Nationale des Enseignants Chercheurs ( CNEC) ont été interpellés par la police au sein de l’Université FELIX HOUPHOUET BOIGNY de Cocody entre 11 heures et 13 heure le lundi 18 février dernier.
Après leur arrestation, un des enseignants arrêtés, Pr Bedikou EHUI a déclaré « Partis saluer le doyen de la faculté de pharmacie, l’un de nos collègues (…) a été arrêté par la police parce qu’accusé d’avoir perturbé les cours (…) nous avons été interpellés ».
Après cela, les enseignants ont été conduits à la préfecture de police afin d’être interrogés.
Parmi eux le Pr kouassi Johnson, secrétaire général de la CNEC, et Joël Dade professeur de chimie ont été transférés mardi dernier à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) après leur comparution devant le procureur de la république selon Bedikou Ehui.
Les Enseignants sont inculpés pour « troubles à l’ordre public,séquestration , menaces et injures » a signifié le chargé de communication Bedikou EHUI. Ils sont en attente de leur procès qui aura lieu dans les 15 jours à venir.
Cette arrestation est mal vue par plusieurs syndicats et enseignants qui n’ont pas hésité à dénoncer cet acte pour soutenir leurs collègues. A cet effet la Coalition du Syndicat du Secteur Public (CSSP) s’est faite entendre en exprimant sa colère. Pour elle, le gouvernement doit faire profil bas afin de trouver un terrain d’entente avec les enseignants en grève.
Faudrait dire que s’il y avait une possible brèche pour arrêter cette grève, elle n’est plus, car les enseignants sont désormais fermes sur leur décision et pour cela la grève continue jusqu’à ce que leur collègue soit remis en liberté.
Morine konan