Politique : le gouvernement prévoit 14 universités à l’horizon 2025

La Côte d’Ivoire comptera 14 universités à l’horizon 2025. L’annonce a été faite ce dimanche 17 février par le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, monsieur Albert Mabri Toikeusse.

Le premier responsable de l’enseignement supérieur était l’invité de l’émission “les salons de radio Côte d’Ivoire”, la radio nationale.

Albert Mabri Toikeusse a annoncé la construction de sept nouvelles universités d’ici 2025 pour compléter les sept universités déjà fonctionnelles à 14. Celles-ci seront “thématiques, précise-t-il, afin de former de vrai cadre prêt à oeuvrer dans les secteurs d’activités productif dans l’économie du pays”.

Pour lui, la construction de ces universités s’inscrit dans le “programme de décentralisation mis en place par le Chef de l’Etat”. “Notre objectif est de rapprocher l’enseignement supérieur des populations”. De plus, Albert Mabri Toikeusse a annoncé la réhabilitation des cités universitaires et l’augmentation du nombre de lits dans les cités de Cocody qui passeront au double.

Les déclarations du ministre ivoirien de l’enseignement supérieur ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Pour certains, le gouvernement devrait accorder de l’importance à la qualité de l’enseignement dans les universités existantes. Ceux-ci invitent les autorités politiques à investir dans la formation pratique des jeunes afin de faciliter l’insertion professionnelle de ceux-ci. Tandis que, un autre groupe plus critique, invite le gouvernement à investir cet argent dans la création d’emplois pour les jeunes.

L’enseignement supérieur ivoirien passe par une crise profonde depuis plusieurs années. grèves à répétition, effectif pléthoriques des étudiants dans les filières, inadéquation entre la formation dispensée et les emplois disponibles, manque de matériel didactique pour la formation. En début du mois de février, le syndicat des enseignants du supérieur a décidé d’observer une année de grève pour exiger la prise en compte de leurs revendications par le gouvernement.


Par MORINE KONAN

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