ÉCONOMIE / ANACARDE : DE NOUVELLES SUBVENTIONS POUR LA FILIÈRE

Les subventions, à coûts partagés (SCP), sont un mécanisme que va mettre en place l’État ivoirien en partenariat avec la Banque mondiale. Et cela, pour rendre la filière anacarde plus organisée et
compétitive.

Le programme des SCP démarre en mars prochain, l’information a été donnée lors d’un atelier régional de lancement du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) dans le Tchologo. Il vise le financement de projets des acteurs de la filière. À travers ce mécanisme, l’État ivoirien veut apporter un apport financier (qui va de 50 % à 80 %) à ces acteurs afin qu’ils puissent effectuer des investissements dans ce secteur.

Pour le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, M. Pierre Laporte : « La noix de cajou est l’une des principales sources de revenus pour les petits exploitants de Côte d’Ivoire et la pièce maîtresse des grands systèmes agricoles du pays. Cette filière concerne environ 2 millions de personnes, essentiellement dans le nord du pays, plus pauvre, où elle est devenue la première source de revenus monétaires en milieu rural ». Cet accord représente un prêt de 200 millions de dollars (environ 116 milliards de francs CFA) à destination de la filière noix de cajou. Le nombre de bénéficiaires tourne autour de 225 000 producteurs. Le programme sera mené au travers du projet du PPCA.

Ces investissements vont créer près de 12 000 emplois à travers lesquels les femmes vont occuper 50℅ des postes à pourvoir, selon la Banque mondiale. Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire occupe la place de 1er exportateur et le 2e rang en tant que producteur mondial. La production s’est élevée à 711 000 tonnes, soit 23 % de la production mondiale. Avec ces chiffres, l’anacarde est le 3e produit d’exportation après le Cacao et les produits pétroliers raffinés.

Ami K.

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