Côte d’Ivoire/ Politique : Gnamien Konan crache ses vérités depuis Paris

Gnamien Konan, ancien ministre de la Côte d’Ivoire, s’exprime depuis Paris. Il donne les raison de son départ du RHPD,  étale la démission de SORO de l’Assemblée nationale et annonce sa candidature aux élections 2020. 

Présentement à Paris, l’ex ministre ivoirien de l’enseignement supérieur,  Gnamien Konan, président du mouvement “La nouvelle Côte d’Ivoire”, a exprimé ses aspirations concernant les élections de 2020. Il compte bien se présenter. Il l’a indiqué lors de la rencontre avec la communauté ivoirienne à Paris.

Cette rencontre s’est tenue la samedi 09 février 2019 à Montreuil, en banlieue parisienne. « Ce qui va sauver la Côte d’Ivoire, c’est une vision, un projet de gouvernement qu’incarne un homme digne de confiance par rapport à son passé »  soutient-il. Il entend résoudre les problèmes de corruption et d’emploi des jeunes dans le pays. Abordant la question du fonctionnement du gouvernement du président Alassane Ouattara, Gnamien Konan atteste ne pas être comptable de l’échec de ce gouvernement selon Linfodrome.

Il soulève l’importance du premier ministre. « Le ministre vient avec ses communications devant le premier ministre qui lui, décide de ce que va être soumis au président de la république. Au conseil des ministres, c’est au premier ministre qu’il revient d’expliquer. Le ministre n’a la parole seulement lorsque le président veut techniquement comprendre quelque chose dans le dossier, qu’il demande la permission au premier ministre de lui donner le parole pour expliquer » met-il en exergue. Gnamien Konan, ancien ministre de la fonction publique et de l’enseignement supérieur relève qu’il voulait démissionner bien avant son départ de la fonction publique.

Selon lui, la prochaine élection est la dernière chance de changer la Côte d’Ivoire. De même, il exhorte tous les ivoiriens à s’inscrire sur les listes électorales au moment venu. À la fin de la rencontre, ne pouvant se taire sur la démission de SORO Guillaume. Gnamien Konan s’exprime en ces termes: « Je ne trouve pas cette démission comme une contrainte, à moins qu’il nous dise le contraire qui lui a été imposé. Je m’attendais à ce qu’il dise non. Parce que le président n’a aucun moyen juridique pour lui dire de partir ».

Par Josiananick Kouassi

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