L’Eglise catholique ouvre ce jeudi 21 février, une conférence sur les viols et agressions sexuelles commis au sein du clergé. Les présidents des conférences épiscopales du monde vont réfléchir à une stratégie pour protéger les mineurs et les personnes vulnérables au sein de l’église.
En Côte d’Ivoire, à plus de 7 000 km du Vatican, le clergé se lave les mains. Dans une interview accordée à La Croix, Monseigneur Ignace Bessi, a indiqué que l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire n’a « jusque-là pas été saisie » de cas d’agression sexuel.
Le premier responsable de la conférence épiscopale de Côte d’Ivoire admet cependant, plusieurs cas de « romances » entre prêtres et fidèles, notifiés au clergé. « Ce n’est évidemment pas des situations à encourager mais pour ce qui est d’abus, je n’en ai pas connaissance », précise-t-il.
Les agressions sexuelles sont aujourd’hui « le terrible péché de l’Eglise catholique ». Le scandale a été longtemps caché par les diocèses, mais a été révélé par certaines victimes traumatisées par cet acte infâme.
C’est aux Etats Unies que le scandale a pris le plus d’ampleur. En 70 ans, 301 prêtres américains se sont rendus coupables d’agressions sexuelles, selon un rapport publié en 2018. Plusieurs cas de pédophilie ont été dénombrés en Chili et en Europe.
Par MARTIN KONE