Côte d’Ivoire / Politique : pourquoi le procureur ne réagit pas ?

Il y a plus d’une semaine que les femmes du PDCI ont porté plainte contre Mme Mariam Traoré pour des injures proférées en leur endroit. Depuis lors, de plus en plus de voix se lèvent pour s’indigner contre le mutisme de la justice. Qu’est-ce qui empêche le procureur d’entamer des poursuites contre l’accusé ?

Par @Paterne_Baï

Selon Me Soro Souleymane avocat au barreau ivoirien, le code pénal ivoirien ne prévoit pas les injures comme une infraction. Cependant le code pénal en son article 345 prévoit des sanctions allant de six mois à vingt de prison et d’une amende de 10 mille à 500 mille contre quiconque, volontairement, porte des coups et blessures ou toute autre violence ou voies de fait.

À en croire Me Souleymane Soro, la plainte peut être recevable si elle prend en compte les infractions prévues par l’article 345 du code pénal.

Cette dernière bourgue sur les réseaux sociaux faisant suite à l’affaire du tweet du député Alain Lobognon, qui est écroué à la Maca (maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) soulève de plus en plus la polémique autour de l’impartialité de la justice. C’est la position que défend Mr Mamadou Koulibaly, président du LIDER (Liberté et démocratie pour la République) dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. L’Opinion publique ivoirienne s’insurge de l’inaction de la justice face à cette dérive langagière. Malgré tout, cela fait plus d’une semaine que la plainte a été déposée, mais rien n’est fait.

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